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     Navi - Le Rêve. Terminé !

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    4 participants
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    Lune Neigeuse
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    Lune Neigeuse



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    MessageSujet: Navi - Le Rêve. Terminé !   Navi - Le Rêve. Terminé ! EmptyLun 11 Mai - 16:09


    Navi des Neiges
    ÂGE: Vingt-quatre lunes ∞ MEUTE: Cheyennes ∞ SEXE: Femelle ∞ Rang: Gamma ∞
    « Emmène tout - Brûle loin de moi - Alors que je me brise, je crois - Que tu vas venir me sauver… »


    ✖ Caractère ✖
    Fidèle - Douce - Très méfiante - Franche - Affirmée - Un brin égoïste - Compréhensive - Indépendante - Fière.

    Le Blanc.
    Seulement le Blanc, pur et pourtant sibyllin. Celui qui règne en maître, à l'hiver commencé. Celui qui instaure son régime de terreur. Celui qui, gelé, disparaît pourtant au printemps retrouvé. Le Blanc qui fait tâche dans ces forêts. Le Blanc qui, semblable au coton des nuages, semble doux. Pourtant, ce Blanc est inconstant. Il ne possède qu'un touché indistinct. Il effleure les silhouettes en dégringolant des cieux, sans s'y attarder.
    Navi est ce Blanc. Navi est ce froid saisonnier qui tue parfois, et qui console ailleurs. Elle est cette brise doucereuse qui rafraîchit les esprits lors des sécheresses, qui gomme les effets destructeurs de la haine dans les cœurs.
    Un chant merveilleux, crevant le silence de toutes ses notes qui réchauffent les âmes désolées, autant qu'il achèvera de les traîner jusqu'aux abysses. Son murmure console, sa voix ranime l'espoir, mais ses colères abrutissent ses interlocuteurs, jusqu'à faire exploser ses tympans.
    Sa tristesse est secrète, demeurant camouflée sous ces sourires chaleureux qui n'atteignent que rarement ses prunelles argentées. Cachée derrière ce masque d'albâtre qu'elle s'est forgée pour se protéger des blessures qu'infligent ses semblables.
    La peur d'être déçue. De voir ses croyances piétinées par ses congénères. Navi est un être animé par la certitude qu'elle sera trahie. Sa méfiance extrême est difficile à contourner, peut-être parce qu'elle est son seul rempart avant de sombrer définitivement.
    Mais, au fond, Navi ne cherche qu'une chose. Être aimée. Pour de vrai, avec les boutons de rose en trame de fond, et les étoiles pour témoin. Surtout, la demoiselle en habit neigeux craint d'être confronté à cet amour stérile dont sa mère a été l'amère victime.

    Navi est, sans doute, encore bien d'autre chose, mais elle n'aura de cesse de changer, et s'appesantir sur un unique portrait reviendrait à croire à une chimère qui aura, certainement, encore évolué d'ici-là.


    ✖ Physique ✖


    ✖ Histoire ✖
    Au commencement.
    Une louve à la pelisse neigeuse. Gracieuse, et hypnotique.
    Elle est nommée Argan. Une Solitaire.
    Ses prunelles rougeoyantes croisèrent la silhouette d'un mâle fraîchement débarqué sur les terres. Un touriste, ni plus ni moins. Il était terriblement beau, et sa fourrure mêlait les nuances d'or, d'ocre et de blanc.
    Mais, surtout, c'était un loup arrogant. Imbu de lui-même. Fondamentalement mauvais.
    La louve savait toutes ces choses, et tomba éperdument amoureuse malgré cela. De cette liaison naquirent trois louveteaux.
    Le premier, Eten, une femelle à la pelisse noire.
    Ensuite, semblable à sa mère, il y avait Navi.
    Une minuscule masse à la fourrure dénuée de teinte. Entièrement blanche, sans la moindre nuance.
    Et enfin, un louveteau femelle à la pelisse ambrée, mêlant le roux à des prunelles gris orage.
    Mais, un problème subsistait. Où était Cirent ? Où était leur père ?

    Argan, tu ne seras pas mère.
    Des crocs émoussés titillent ses flancs délicats.
    Le louveteau attaqué pousse une plainte à peine audible, suivi d'un grondement sourd. Il s'élance violemment sur son assaillant, qui l'entraîna dans sa chute. Les louves roulèrent longuement, dans un concert de gémissements plaintifs, et de grognements.
    Eten et Navi ne s'aimaient pas. Elles ne jouaient pas. Elles se battaient.
    Les dents de cadette se refermèrent violemment sur le premier membre qui lui passait sous le museau. Un antérieur. Le droit, peut-être. Un jappement quitta les lèvres de l'aînée, qui repousse en vain la colère de sa soeur. Mais c'était trop tard.
    Ce qui, aux yeux de leur génitrice, n'apparaissait que comme de simples chamailleries, se mua peu à peu en une rancune grandissante. Tout était source de conflits.
    Mais, aux premières lueurs de printemps, le jeu prit soudainement fin.
    Un mâle avait repéré les louveteaux qui "jouaient". Et, silencieusement, il s'était coulé hors de sa cachette. Navi était seule, à cet instant.
    « Ta mère semble beaucoup aimer ta soeur. »
    Lui murmurait-il, froidement. Un rictus tordait ses lèvres.
    Quelques mètres plus loin, dans une clairière, Argan s'occupait de sa progéniture, les deux louveteaux restants. Savourant la paix précaire qu'instaurait la séparation des deux aînées. Navi ne disait rien. Elle souffrait en silence.
    Le sourire de Cirent grandissait encore.
    « Si Eten disparaissait, ta mère n'aimera plus que toi. »

    Ses mots frayèrent leur chemin dans l'esprit embrumé de l'enfant. Elle hésitait sincèrement, désirant plus que toute autre chose l'affection de sa mère.
    Pourtant, ce fut involontairement que la vie d'Eten s'essouffla. Lors d'un jeu. Juste un jeu d'enfant. Il n'y avait pas de colère, cette fois. Seulement une bonne humeur qui ne durerait pas, seulement la joie. Les fleurs colonisèrent les champs, et les louveteaux jouaient dans les herbes hautes.
    Mais, à nouveau, les provocations et les coups de l'aînée touchèrent profondément sa cadette, et les jeux redevinrent violents. Les griffes lacéraient les chairs, traçant quelques sillons sanguinolents.
    Bondissant sans ménagement l'une sur l'autre, il y eut finalement un craquement.
    La tête d'Eten dodelina dangereusement, oscillant de droite vers gauche. La blanche écarquilla les yeux, mortifiée, elle secoua le corps de sa jumelle sans obtenir la moindre réaction.
    L'enfant tenta de hurler, sans grand succès, sa voix demeurait coincée dans sa gorge étroite. Le souffle lui manquait. Elle pleurait ?
    Argan n'était pas là. Elle s'était détournée, juste une minute, le temps de faire glisser dans sa gorge quelques délicieuses goulées d'eau limpide.
    Lorsqu'elle se retourna pour apercevoir ses enfants, la louve immaculée découvrit le corps sans vie de la première, et la seconde ne se trouvait nulle part. La petite dernière se pressait contre elle, sans comprendre ce qu'il se passait.

    L'Ange devient Démon.
    « Tu as déjà le sang d'Eten, ta propre soeur, sur les pattes. »
    Répétait inlassablement son géniteur. Il la motivait.
    A quoi ? A tuer. Tuer un lapin. Achever un daim. Peut importait l'animal, tant que cela constituait une proie. Tant que cela excitait l'instinct de prédateur de sa progéniture.
    La conscience de la louve se taisait peu à peu, cessant de la harceler lorsqu'elle prenait une vie. Ses émotions, aussi. Bientôt, du jeune loup ne resta plus qu'une coquille vide.
    L'entraînement continuait.
    Cirent détruisait sa fille. Piétinait ses sentiments. Il la poussait dans ses derniers retranchements.
    « Tu souffres ? »
    Lui demandait-il parfois.
    Si, dans un élan de sincérité, Navi avait le malheur d'acquiescer, son père soustrayait son repas. Dans un premier temps, revêche, la louve montrait les crocs, se débattant furieusement contre l'influence de ce paternel tyrannique. Mais rien n'y fit.
    Le louveteau ne savait pas chasser, du haut de ses quatre mois.
    « C'est pour ton bien. » Répétait Cirent.
    C'est pour mon bien, chuchotait Navi lorsqu'elle sentait son courage faillir.

    Voilà que le vent rôde.
    « Ne craint rien, mon enfant. »
    C'était ce que tu disais, en me scrutant méchamment. Je sentais ton regard mauvais sur ma nuque fragile. Et tu souriais.
    Et tu te moquais.
    J'entends ton rire sournois, qui sonne froid dans mon dos. Tu ne m'aideras pas. Tu ne me sauveras pas, non plus. Mais je souris.
    Je pleure, aussi.

    Et il y avait cette biche, dégageant son délicieux fumet tout près de nous. Tu me pousses de ton museau noir, m'incitant à me dépêcher en faisant claquer ta langue. Tu es agacé. Je suis désolée.
    Mais tu comprends, du moins tu essaies. Je ne suis qu'un enfant. Tu insistes. J'ai peur, tu sais ?
    Mais ça t'es égal.
    « Tue-le. »
    Ne me dis rien. Ne m'y force pas.
    Mais tu ne m'entends pas. Finalement, j'y vais. J'émerge des fourrés, silencieusement, comme tu me l'as appris. Tu as vu, je me souviens de tes leçons. Je m'applique.
    Tu es heureux ? Tu es fier, papa ?
    Non, tu continues de me regarder froidement, et tu ne m'adresses pas une gentillesse.
    Ce n'est pas la biche que tu veux que j'attrapes. Non, c'est ce qui l'accompagnes. Alors je pleure, intérieurement.
    Dans un bond, je me jette sur cet enfant. Sur ce nouveau-né. Un faon.
    Le sang gicle à gros bouillon. Il macule ma fourrure adorée. Je deviens rouge comme l'hémoglobine, et mon visage ruisselle.
    Mais je ne suis pas triste, je le regarde tomber sans une plainte. Et tu me rejoins, tu grondes. Tu me félicites ? Merci.
    « Tu es ma fille, Navi. »
    J'acquiesce en silence. Bien sûr que je le suis. Je n'accepterais pas un tel traitement, si ce n'était pas le cas.
    Mais tu me rabroues, tu m'éloignes de notre repas. Tu manges en premier, c'est la règle. J'obtempère, je m'écartes sans broncher. Et j'observe. Je te dévisage, dans un premier temps, puis mes prunelles ambrées dévient.
    Où sommes-nous ? Avais-je demandé, un jour. Tu ne m'as jamais répondu.
    Où est maman ? Nouveau refus.
    Ton mutisme me dérange. Je veux savoir. Mais tu ne veux pas m'apprendre.
    « Concentre-toi sur les cibles. »
    Et j'acceptais. Je ne rechignerais pas. Je ne me plaindrais plus. Alors, tu m'aimes, papa ?

    Il se prenait pour Dieu.
    J'ai six mois, tu sais. Tu te fais plus rude, désormais.
    Mais je suis docile. Alors tu tolères mes écarts.
    Un matin, je te quitte tandis que tu somnoles encore, et je me rends à la rivière qui s'écoule dans notre forêt. Je le sens. Un loup, tout proche.
    Je vais le chasser, pour que tu sois fier, papa.
    Tu comprends ? Tout ce que je fais, c'est pour toi. Juste pour toi.
    Je dévoile mes crocs, et gronde. Le loup me fixe gentiment, intimidé, il recule. Je m'avance, menaçante. Je pensais un instant à tuer. Mais, tu sais, c'est difficile. Il est comme moi. C'est un canidé.
    Je ne veux pas avoir davantage de sang lupus sur les pattes. C'est douloureux, tu comprends ?
    « Je m'appelle Jiva. »
    Balbutia le mâle.
    Il paraissait gentil. Vraiment.
    Il y avait beaucoup d'odeurs sur sa fourrure. D'autres loups ?
    Ça m'attire, tu sais. La meute. Sa chaleur, sa proximité. Mais ce n'était pas pour moi. Tu ne veux pas de ça. Tu veux être tout puissant, tu aimes écraser les autres loups. Surtout les mâles, tu ne les aime pas.
    « Navi. »
    Suspicieux, il me scruta un moment, sans rien ajouter. Puis, il acquiesça. Je ne te trahis pas, mon père adoré, mais ma curiosité a besoin d'être satisfaite, tu sais.
    Alors, renonçant à mon comportement menaçant, je m'assieds au bord de la rivière. Je le harcèle de question sur sa vie. Sur sa meute.
    « Tu es seule ? Tu pourrais me rejoindre. A la meute, je veux dire. »
    J'aurais aimé pouvoir accepter. Mais, tu me détesterais, si je le faisais.
    Alors, je préfère décliner l'offre. Le loup ne comprend pas, il insiste.
    « Mon père est un Solitaire. Je serai une Solitaire pour toujours, je lui ai promis. »
    Je fus surpris de mes propres mots. De mon propre aplomb. Ce n'était pas l'envie qui me manquais de fuir ce tyran. Mais rien n'y fit.
    Mais, tout changea, quelques jours plus tard.
    L'attachement que je vouais à ce jeune loup fraîchement arrivé compromettait l'enseignement que Cirent s'ingéniait à me transmettre. Les sentiments affluaient. Ils débordaient en moi, tandis que mon rire résonnait, faisait écho à la dernière plaisanterie envoyée par ce mâle impudent.
    Mon père était mécontent, bien qu'il n'en montra rien de plus qu'à l'accoutumée. Mais, la nuit venue, mon coeur acheva de se briser. Et mon géniteur s'en félicitait.
    Le corps de Jiva gisait silencieusement, et ses prunelles mousseuses ne reflétaient rien d'autre que le vide. Si tu savais, papa, ce que j'avais ressenti à cet instant précis…
    Et tu me toises de ton regard de givre, me défiant de me venger.
    J'aimerais. Vraiment.
    Mais je n'en suis pas capable.
    Pas tout de suite.

    J'ai sept mois, papa.
    Tu m'observes, de tes prunelles perverses. Et je te déteste.
    Tu en a conscience, désormais. Tu le sens, à mes yeux dorés qui suivent avidement ta silhouette lorsque tu te détournes. Et, à chaque fois que ton ombre disparaît, le même rêve vient me hanter, même éveillée.
    Je t'étripes, arrachant ta gorge dans un grondement de rage. Mais ce n'est qu'un songe. Une illusion chimérique qui, je m'en doute, ne deviendra jamais réalité. C'est douloureux.
    Et la rage m'étrangle. Ou bien est-ce les sanglots ? Je l'ignore.
    Peut m'importe, l'un ou l'autre, tout me va, tant que cela continue de nourrir ma haine envers toi. Et je t'aime, papa. Juste un peu. Comme j'aime ce portrait que tu me dressais de ma mère, pour m'endormir autrefois.
    Je sais que tu as essayé, en vain, de m'adorer comme elle le faisait dans tes récits.

    Ton visage me répugne, tu sais. C'est viscéral, et prépondérant. Il n'y a que le dégoût que j'aie pour toi qui m'anime. Qui me maintient en vie.
    C'est pourquoi j'ai peur d'en finir, bien que je sache que cela arrivera inévitablement.
    Une nuit, ton existence me fut absolument insupportable. Parce que tu te moquais, encore, de moi.
    Alors, mon regard change. Et l'humanité quitte mon être.
    Si tu ne m'avais pas si bien dressée, j'aurais sans doute pleuré. Peut-être. Mais, tu as réussi ton oeuvre grandiose. Tu as laissé une trace indélébile de ton existence, je te le promets. Je ne t'oublierai jamais.
    Alors, silencieusement, alors que tu sombres dans cet état statique nommé sommeil, je m'approche de toi. Tu me fais confiance, tu penses que je quêtes seulement un peu de chaleur, comme je le faisais, parfois.
    Mais tu as tords, papa chéri. C'est ta vie que je viens chercher.

    Mes crocs acérés s'abattent sur toi. Fondent sur ta gorge blanchâtre. Tu réagis trop tard, ne te débats pas, c'est inutile. Mais tu essaies, quand même.
    Peine perdue.
    C'est toi qui m'a enseigné à ne jamais lâcher prise. Tu te souviens ? Tu m'as montré comment faire, en lacérant ma chair de tes dents. Tu es fier, papa ? J'ai retenu la leçon.
    Ta vie s'essouffle, je la sens qui s'échappe sous mes assauts.
    Et j'éclate de rire.
    C'était hilarant, tu comprends ? Te voilà mort, alors que tu essayais si véhément de survivre envers et contre tous. Tué par ta progéniture, es-tu heureux ?
    Je ne te pleurerai pas, jamais. Mes lèvres noires recouvrent mes crocs ensanglantés.
    Es-tu content, papa ? Es-tu satisfait de ce monstre que tu as créé ?
    Je t'aimais, tu sais. Je te détestais, aussi.

    Mais, maintenant que tu es mort, que vais-je faire ?

    Save Me
    Mourir.
    Mourir sans avoir vécu. Pleurer des souvenirs d'une mère oubliée. Hurler aux noms des loups qui se sont envolés avec les morcellements de son cœur de gamine esseulée. Ses yeux mornes ne rencontraient que le vide. Ils ne reflétaient rien d'autre que l'absence de vie.
    Peut-être que Navi était morte. Peut-être.
    Ou peut-être pas. Même Navi ne le sait pas. Elle ne sait plus vraiment. Même son nom lui échappe, parfois. Dans cet amalgame de souvenirs embrumés et de rêves naïfs, Navi ne sait plus ce qui est vrai, et encore moins ce qui est faux.
    Peut-être qu'elle a tué son père. Peut-être qu'elle a volé l'enfance de sa sœur. Ou peut-être pas.
    Mais, même ça, Navi s'en fou.
    Le loup se fiche de ses racines. Elle va mourir, de toute façon. Au moins, ils l'avaient précédé dans la tombe. Peut-être que cette pensée la réconforta. Ou peut-être pas. Navi se sent vide. Sa volonté s'est effondrée, en même temps que la tête du paternel a roulé. Son existence s'est essoufflée, et sa vie a perdu son sens.
    Mourir.
    Dans cet endroit qu'elle ne connaît pas.
    Après avoir foulé ces frontières. Des frontières ? Celles de loups qu'elle ne connaît pas. Sa vue s'était brouillée.
    Elle pleurait ?
    Si Navi avait eu des sourcils, ils se seraient froncés. Et si sa voix n'avait pas été déjà si éraillée par les longs hurlements qui déchiraient sa gorge toutes les nuits, sans doute aurait-elle rit.
    Des larmes perlaient de ses yeux fatigués. Elles s'enfuyaient de ce cœur qui se lamentait. Certains disaient que le regard était le reflet de l'âme. Dans ce cas, Navi avait perdu la sienne.
    Peut-être même l'avait-elle vendu au Diable.

    Des voix résonnaient au-dessus de son corps avachi dans la neige. Ses sanglots s'étaient depuis longtemps tût, ne laissant qu'une silhouette appauvrie par les restrictions imposées par l'hiver.
    Elle avait un an.
    Elle avait survécu. Ses prunelles s'ouvraient pour découvrir quelques uns de ses congénères, qui se tenaient à bonne distance.
    Il était là, lui aussi. Son cœur avait raté un battement.
    Une épaisse robe noire et deux ambres qui brillaient étrangement au milieu de ce fascié sombre.
    « Je ne veux pas mourir. »
    Les seuls mots qu'elle parvenait à prononcer, étouffés par la brise gelée et par ses lèvres gercées qui articulaient à peine. Pourtant, malgré cette situation dans laquelle elle s'était enlisée, l'espoir de survivre effleura Navi.
    Juste un peu. Juste de quoi ranimer la mince candeur qui lui restait.


    ✖ Le loup en vous ✖

    Âge • J'ai 17 ans, bientôt 18.
    Prénom ou pseudo • Mélanie ; Mais je suis plus connue sur les RPG comme Heaven.
    Sexe • I'm a girl !
    Comment nous as-tu connu ? • Top-Site.
    Présence • Je suis là toute la semaine. Comment ça, j'ai pas de vie ?!
    Autre chose ? • J'aime le design à la folie. c:
    Code du règlement • Validé by Lune Ténébreuse

    image by consolation-prizes # code by shiya.



    Dernière édition par Navi des Neiges le Mar 12 Mai - 15:38, édité 5 fois
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    Colombe Sauvage
    Inactif
    Colombe Sauvage



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    MessageSujet: Re: Navi - Le Rêve. Terminé !   Navi - Le Rêve. Terminé ! EmptyLun 11 Mai - 20:10

    Bienvenue ! L'histoire de ton personnage est juste waouh ! Au plaisir de rp avec toi c:
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    Lune Neigeuse
    Alpha
    Alpha
    Lune Neigeuse



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    MessageSujet: Re: Navi - Le Rêve. Terminé !   Navi - Le Rêve. Terminé ! EmptyLun 11 Mai - 20:11

    Merci, c'est très gentil ! :0
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    Lune Ténébreuse
    Alpha
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    Lune Ténébreuse



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    MessageSujet: Re: Navi - Le Rêve. Terminé !   Navi - Le Rêve. Terminé ! EmptyMar 12 Mai - 8:15

    Bonjour et re-bienvenue Navi Wink

    je voulais juste savoir si tu avais terminé ta fiche, on dirait bien, mais je n'en suis pas sûr^^
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    Lune Neigeuse
    Alpha
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    Lune Neigeuse



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    MessageSujet: Re: Navi - Le Rêve. Terminé !   Navi - Le Rêve. Terminé ! EmptyMar 12 Mai - 15:35

    En effet, j'ai terminé ! c:
    Revenir en haut Aller en bas
    Fenrir
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    Admin
    Fenrir



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    MessageSujet: Re: Navi - Le Rêve. Terminé !   Navi - Le Rêve. Terminé ! EmptyMar 12 Mai - 16:18



    Bienvenue chez les Cheyennes,

    tu es validée. A présent que tu fais partie des fous de ce forum, je t'invite à faire une demande de RP si tu cherches un ou plusieurs partenaires. N'hésites pas à consulter la Vie en Meute pour t'aider lors de tes RP's, ainsi que notre système de points mis en place. Tu peux également poster une fiche de liens/Rp pour ton loup à cet endroit. Enfin, si tu as des questions ou des problèmes, n'hésites surtout pas, nous sommes toujours là pour nos louloups Navi - Le Rêve. Terminé ! 1957183947

    (P.S : Navi est vraiment un personnage intéressant, je pense qu'elle est attachante malgré elle et qu'elle a beaucoup de tristesse en elle. J'espère que cette petite louve trouvera un futur plus joyeux qui pourra effacer ses douleurs :3
    Revenir en haut Aller en bas
    https://heavenofwolf.forumactif.org
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