Foudre d'Espoir - Loading.

La peur existe, tout comme la folie. Elles sommeillent en nous, nous arraches à la quiétude et sait comment révéler l'espèce malicieuse qui peut s'étendre en soi-même. La seule chose qu'on vous ais pas dites, c'est que celles-ci se contrôlent. La peur, je l'ai abritée, autant la folie. À chaque guerre, combat. À chaque échec et victoire qui se révélait être perdue. J'ai été doté d'une conscience, doté de capacités et on m'a offert un rôle. La fierté à sue me comblée, sous toutes mes autres attentes, mais elle s'est révélée n'être qu'une folie. Une folie où je m'y perdais, une vengeance cachée sous un rôle. Cela m'a pris quelques temps avant d'y voir clair, voir ce que j'étais devenu. Quelqu'un noyé dans sa propre conviction, dans son propre rôle, perdant tout sens, ne croyant qu'en lui, refusant les échecs et punissant soi-même. J'ai refusé de mener cette folie, cette peur, ce nouveau moi plus loin. J'ai refusé de me mener à ma propre perte, à me mesurer à ce quoi je n'étais pas encore prêt en tant que guerrier. J'ai préféré diriger ce rôle dans l'espoir d'accomplir des actes meilleurs et nobles de ce que je suis et non de ce que je fus, auparavant. Cet espoir qui sommeillait, ce vouloir interminable de prouver mes valeurs. D'inconscient je devenais conscient, malgré cette maladresse qu'encombrait ma personnalité. Éperdument amoureux de l'aventure et de la nouveauté à laquelle faisait face ce monde, depuis quelques siècles où nos précédents existèrent. Cette symbiose interminable de sentiments différents qui parcouraient mes sens et cette détermination de protéger.

Malgré cette folie et cette peur... sommeillant toujours en moi, murmurant à mes oreilles ce que je devenais, désormais.

Double visage, l'imprévisibilité est un piège dans une divagation visible qu'interne. On n'y voit que du marbre, à ce jeu, à cette vie troublée et souillée de cette psychose et ce dérèglement cérébral ou plutôt mental. Ce n'est qu'une facette cachée à ceux-ci, ceux troublé de cette maladie naissante au creux d'eux, mais... est-ce vraiment une maladie? Est-ce plutôt une malédiction? Tombée du ciel, afin de nous enseigner une leçon? Nous ne faisons que croire à l'opportunité de pouvoir contrôler cette chose qui sommeille au fond de notre désarroi... de ce nous-même. S'en est une maladie de croire que l'on n'est pas victime de celle-ci.



Cette lueur éternelle, périssant, dans cette tumultueuse neige. Cette mélodie engendrée par le vent n'était plus que le propre symbole de cette fin. La fin d'un esprit gaie et à une facette. Tout semblait être normal de l'extérieur, mais quelque chose devenait anormal de l'intérieur. Pourrissant de l'intérieur, se mutant en une double personnalité étrangère. Un tremblement et une secousse subsistèrent un instant sur ce canidé à la vue horrifiante. La neige qui s'écrasait sur son pelage et sa truffe, à ce moment-là, semblait n'être là que dans le but d'écraser quelque chose en lui. Ce calme posé sur lui-même, depuis son enfance, semblait s'être fait arraché d'un fracas de peine découlant sur sa propre existence. Ce cadavre jonchant contre le tapis de neige, déjà couverte par quelques millions de flocons s'étant perdus dans l'air. Ce cadavre posé devant ses iris grisés, aucun souffle semblant s’immiscer dans cet air qui semblait, alors, dense. Lueur Éblouissante y avait succombé. Elle y avait laissé vie, après avoir combattue contre cette maladie inconnue qui se propageait en elle.

Pourquoi cette mort semblait-elle aussi importante ? Aussi funeste cela semblait-il, Lueur Éblouissante était l'aîné des trois anciens louveteaux devenus alors, adultes. Cette lueur de joie que celle-ci éclairait chaque jour faisait en sorte qu'elle portait bien son nom, hélas... cette lumière vive perdit vie. Le noyau ou bien le pilier, appelez-la comme vous pouvez le souhaitez, à ce moment précis. Puisqu'elle était l'image dont les deux plus jeunes souhaitaient ressembler, elle avait cette sagesse maîtrisée et débordait d'une joie de vivre que peu de loups auraient pu abriter. Petit Espoir étant devenu Foudre de l'Espoir avait acquit ce prénom par cette force foudroyante ainsi que cette rapidité qu'il apportait, lors des combats. Lui, guerrier et celle-ci guérisseuse avaient toujours eu un lien bien noué, entre frère et sœur. Un lien étrange et incompris, une protection apporté par le plus jeune à l'aînée. Malgré son stade d'aînée, Lueur Éblouissante était d'une mine délicate, naïve ainsi que particulièrement hésitante, la protégée de ce dénommé Foudre d'Espoir qui était le contraire de celle-ci. Les rôles ne se déterminaient jamais par les âges d'écarts, pour ceux-ci.

Il sentit son corps s'affaler, dans les dernières minutes suivie de cette scène qui plus tard l'aura marquer, s'affaler contre une surface sans vie parmi la nature sauvage.

Espoir n'avait que l'espoir de garder l'avant-dernière née, la seule restante de sa famille. Les parents ayant eux aussi succombé, trois mois avant ce nouveau décès ( Lueur Éblouissante ), à cette même maladie. Il redoubla sa protection envers Rosée Fulgurante, tout en maudissant ce qui lui avait arraché ses êtres chers.

Cette folie sombrant revint telle une traînée grandissante, venant s'incruster dans les limbes les plus profondes et sensibles de son existence, résidant au fin fond de son âme troublée. Il n'agissait que pour son propre dévouement, l'ouverture de ce propre sentiment qui se mêlait à la similitude du mot hybris. Les représailles semblaient nécessaires, afin de revenir en paix avec sa propre compassion ayant disparue. Les maux des autres, incluant ceux de sa sœur, passaient après les siens. Il n'agissait que pour ses propres intérêts, empilant les morts, plus qu'il l'aurait fait dans une vie paisible. Sa fierté de loup n'était qu'une couverture qu'il se posait, afin d'oublier les cicatrices du passé... ses vies perdues qui lui étaient fondamentales.

Vite changea-t-il, se consumant presque complètement dans sa misère ressentie et les deuils qu'il n'acceptait toujours pas. Ancrant ses griffes dans sa résolution, afin de ne plus se laisser amortir vers une chute de folie, mais ce ne fut qu'un échec parmi tant d'autres. Bercé dans la simple conviction que ce monde n'était que déchu et ne cherchait qu'à annihiler des vies, une par une. Certain qui connaissait ce Foudre d'Espoir n'y vit qu'un loup complètement différent de l'ancien. La compassion qu'il aurait pu entretenir, pendant un combat, s'était dissipé. « Ces cadavres aux sommeils éternels sont le châtiment de m'avoir enlevé ce peu de bontés qui me restait. » Ces voix cajolaient son intérieur, entourait son âme convoitée par la détresse et la souffrance d'avoir pratiquement tout perdu, mais détruisait petit à petit ce qui était vrai de lui. « C'est peut-être l'un d'eux qui a apporté cette maladie à ceux que tu chérissais, achèves-les tous ! » Cette folie qui habitait l'écho de ses pensées venaient jusqu'à essayer de l'anéantir, jusqu'à essayer de détruire tout les liens qu'ils avaient pu créer avec les siens. « Cela conviendrait à trahir les miens, je... ne peux me le permettre. » Cette petite voix qui tremblait dans son être, comme une fine mélodie qui piquait les cordes sensibles alors, qu'il ne semblait plus n'y avoir guère chance de s'en sortir... dans ce mal-être. « Peut-être est-ce les tiens qui t'ont déjà trahis, ils réclament probablement la mort de Rosée Fulgurante. » Cette voix qui semblait être lui-même, un lui-même perdu dans son propre vouloir, dans son être sans bienveillance. Elle connaissait chaque recoin douloureux, chaque point vulnérable qui le ferait réagir, mais elle ne connaissait pas réellement ses proches. « Père, mère et Lueur Éblouissante ne voudront plus jamais m'adresser la parole, lorsque je les verrai, si j'anéantis leurs proches. Rosée Fulgurante m'en voudra... et cette fois-là... je me retrouverais... réellement... seul. C'est bien cela... la solitude, hein. »


Les sombres voix finissent par envahir l'espace nécessaire à vous-mêmes et quand on ne les croient plus, elles disparaissent avec le temps pour revenir quand on s'y attend le moins. C'est ce qui arriva avec ce mammifère quadrupède qui cru les avoir oubliés, les avoir vaincues et avoir acquis le pouvoir de les contrôler ou plutôt de se contrôler lui-même. Il avait pu être égoïste, à un certain moment, tout autant sans compassion, mais... il n'avait jamais pu avoir l’audace de trahir les siens. Sa loyauté dépassait tout ce qu'il avait pu être d'ignoble, il y a quelques temps. Reprendre les rênes, creuser un passage pour trouver le mot ' exit ' quelque part, c'est ce qu'il croyait faire, afin de retrouver ce vieux lui égaré dans son existence.  

Age • Quatorze années.
Prénom ou pseudo • Hannieska ou simplement Foudre.
Sexe • Fille.
Comment nous as-tu connu ? • Top site.
Présence • 5/7
Autre chose ? • Je risque d'être un peu lente avec ma présentation, par cause de mes examens.
Code du règlement • Validé by Lune Ténébreuse